Jacques GOSSART

 

Jacques Gossart est historien, écrivain et conférencier. Il est cofondateur et secrétaire général de « Kadath », un groupe de recherche archéologique basé à Bruxelles et éditeur de la revue du même nom.

Spécialisé depuis plus de 35 ans dans l’étude des mystères de l’archéologie, Jacques Gossart a publié de nombreux articles sur l’origine des civilisations, en particulier égyptienne et chinoise, ainsi que sur différentes énigmes de la préhistoire d’Europe et d’Afrique du nord. Il est en outre l’auteur de plusieurs ouvrages traitant des civilisations disparues, dont « Les Atlantes, hier et aujourd’hui », « La longue marche du svastika » et « Entre mythologie et archéologie : les origines de la Chine ».

Les historiens ont longtemps posé en dogme que le savoir scientifique appartenait à nos seuls contemporains. En conséquence, ils refusaient d'envisager que nos ancêtres les plus lointains aient pu posséder la moindre connaissance en matière de sciences et de techniques. Il y avait bien, ici et là, quelques voix impertinentes pour faire remarquer que certains faits étaient troublants. Mais elles étaient peu écoutées, le plus souvent ignorées et parfois tournées en ridicule. Nous avons tous en tête quelques exemples fameux de ces «mystères de l'archéologie», dont une abondante littérature s'est emparée avec plus ou moins de bonheur depuis un demi-siècle : connaissances mathématiques, astronomiques ou géographiques en avance sur leur temps, instruments et outils anachroniques, techniques sophistiquées dans des domaines tels que l'architecture ou la métallurgie… autant de témoignages incontestables d'un savoir et d'un savoir-faire parfaitement maîtrisés dès la plus haute Antiquité. Aujourd'hui, les progrès réalisés au cours des dernières décennies en matière de recherche archéologique nous permettent de reconsidérer d'un œil neuf ces témoins de connaissances naguère qualifiées d'«impossibles». Étrangères à leur contexte historique, bien souvent uniques en leur genre, ces véritables «pièces à conviction» ne nous permettent certes pas, à elles seules, de connaître précisément ceux qui les ont conçues. Elles ne sont rien d'autre que des pièces de puzzle. De simples pièces, mais essentielles dans notre recherche des civilisations disparues. Nous voyagerons, au fil de ces pages, dans l'espace d'abord, de la Grèce à la Chine, en passant par la Mésopotamie, l'Afrique, l'Europe de l'Ouest, l'Inde et même l'Antarctique. Dans le temps ensuite, que nous parcourrons en tous sens, depuis la préhistoire jusqu'au XVIe siècle de notre ère. À travers les disciplines enfin, car il sera question, outre d'archéologie, de mécanique, de mathématiques, de cartographie, d'astronomie, d'électricité, de métallurgie, de géographie, de chimie, ou encore d'aéronautique.