Article 3

Source

https://noahsage.com/2013/07/01/the-odd-little-purse-in-olmec-and-assyrian-art/

 The Odd Little Purse in Olmec and Assyrian Art

Traduction en Français

De temps en temps, il est agréable de repérer une co-incidence qui nous amène à une nouvelle compréhension. On y trouve ici deux reliefs en pierre de deux hémisphères différents du monde. Le relief assyrien (Ancien Irak), à gauche, date du 880-859 av. J.-C. Le relief des olmèques (ancienne mésoaméricaine), à droite, est daté de 1200 à 400 av. J.-C.

Notez ces similitudes entre ces œuvres d'art détaillées. Le géant porte dans sa main un sac à main carré. Sa main est représentée à quatre doigts. L'homme olmèque tient une bourse presque identique avec quatre doigts aussi.

Le géant tient dans sa main droite un objet en forme de poisson / oeuf. L'homme olmèque est assis dans une pose courbe accentuée avec les pieds étendus vers l'arrière d'une manière qui imite la forme des oeufs.

Le géant est ailé et fort. Le serpent à plumes enveloppé autour de l'homme est tout aussi féroce.

C'est comme si ces deux artistes utilisaient exactement les mêmes symboles pour décrire la même histoire. Il pourrait également être incontestable que ces deux cultures étaient en communication et contemporaines les unes les autres.

Lorsqu'il est utilisé dans l'art assyrien, on dit que la bourse détient de la poussière magique. Lorsqu'ils sont représentés dans l'art des Olmèques, ils postulent qu'il contient des herbes pour obtenir un niveau élevé. Cela pourrait-il être un poids tel que dans une norme de mesure? Si c'est le cas, pourquoi est-ce que cela deviendra une partie importante d'une histoire sur deux continents?

Article 4

Source

http://lost-origins.com/perspectives-on-ancient-handbag-images/

Traduction en Français

Un sujet de spéculation fréquent dans le domaine des mystères anciens met en scène un ensemble d'images et d'objets énigmatiques qui ressemblent extérieurement à des sacs à main modernes. Ils prennent une variété de formes différentes qui incluent des pétroglyphes, des sculptures incisées et des objets en pierre réels, et ont été trouvés dans des pays aussi divers que la Turquie, l'Iran, l'Inde, l'Égypte, l'Amérique centrale et la Nouvelle-Zélande, parmi les cultures allant des Sumériens et Égyptiens aux Olmèques et aux Maoris. De même, ils apparaissent dans des contextes archéologiques qui appartiennent à un large éventail d'époques historiques, apparaissant peu de temps après la fin de la dernière ère glaciaire.

Les représentations de ces objets comportent généralement un haut en forme de poignée arrondie et un fond rectangulaire et peuvent inclure des degrés variables de détails supplémentaires de texture ou de motif. Les images sculptées les représentent parfois comme des objets autonomes, ou les illustrent à la portée d'une personne ou d'un être mythique, tout en gardant la même chose qu'un panier contemporain ou un sac à main. Dans ces représentations, elles sont parfois associées à l'image d'une grenade dirigée vers l'avant qui est généralement positionnée entre les doigts de l'autre main de la figure.

Peut-être que les premières sculptures de trois de ces figures sont représentées sur un pilier sur le site mégalithique archaïque de Gobekli Tepe, situé dans le sud-est de la Turquie. Comme un aspect de ce sanctuaire de montagne, ils apparaissent à côté de nombreuses images finement sculptées d'animaux et d'autres formes symboliques. Ici, il est discutable que le symbolisme prévu était cosmologique, car une grande partie de ce qui est représenté dans les sculptures associées avait une signification connue pour la création de traditions des cultures ultérieures.

En regardant géométriquement, les sacs à main combinent la figure d'un hémisphère sur leur face supérieure avec celle d'un carré sur leur côté inférieur, et conjure ainsi des thèmes cosmologiques anciens au-dessus et au-dessous et de l'ébauche d'un cercle. Dans les cultures anciennes d'Afrique vers l'Inde vers la Chine, la figure d'un cercle était associée symboliquement à des concepts de spiritualité ou de non-matérialité, tandis que celui d'un carré était souvent associé à des concepts de la Terre et de la matérialité. Par conséquent, diverses approches de l'ébauche d'un cercle venaient symboliser l'acte de concilier les aspects non matériels et matériels de la création.

 De même, un temple a été compris comme un lieu où les rois non matériels et matériels se rencontrent et se concilient les uns avec les autres, et, d'après cette perspective, la figure d'un dôme (un hémisphère tridimensionnel) est associée Avec le concept d'un temple. En fait, un premier type de temple appelé Chaitya, trouvé en Iran (anciennement partie de la région de Crescent Fertile qui a également embrassé le sud-est de la Turquie), a été ironiquement défini par les figures de trois dômes. Dans cette perspective, on peut dire que les trois sacs à main Gobekli Tepe, pris comme une forme précoce de ces icônes, symbolisent symboliquement le site en tant que temple.

 De nombreuses cultures anciennes de l'ère de 3000 av. J.-C. attestent d'avoir acquis certaines compétences civilisatrices, telles que l'agriculture, le tissage et la poterie, grâce à une instruction délibérée dans les temps archaïques. Cette instruction est attribuée à des professeurs mythiques bien informés, et on dit souvent qu'elle s'est produite à un endroit éloigné. Conformément à cette perspective, nous constatons que la première preuve de nombreuses compétences civilisantes apparaît dans la même région et l'époque que le site de Gobekli Tepe. Ceux-ci incluent la preuve la plus ancienne des grains cultivés, de la domestication des animaux de ferme, des techniques de travail du métal et de la maçonnerie spécialisée en pierre. De même, des cultures telles que l'Égypte ancienne lui-même font des allégations spécifiques selon lesquelles leurs systèmes d'écriture ont été donnés par des dieux. Ces allégations sont conformes aux façons dont nous interprétons les images sculptées de Gobekli Tepe pour être utilisées, comme une sorte de proto-écriture basée sur des images emblématiques, qui ont précédé les premiers systèmes formels d'écriture.

De ces points de vue, nous pourrions interpréter le site de Gobekli Tepe comme ayant servi de sanctuaire pédagogique, où (si l'on croit aux déclarations de cultures ultérieures), des compétences civiles auraient pu être introduites intentionnellement à l'humanité. Nous trouvons cette même perspective exprimée dans les mythes qui survivent dans certaines cultures. Par exemple, parmi les Maoris de Nouvelle-Zélande, un récit mythique raconte comment un ancêtre déifié nommé Tane est monté dans un lieu où les dieux vivaient et revenaient avec trois paniers remplis de connaissances. Dans le contexte de ce type de mythe, la notion de panier vient d'être associée symboliquement à une connaissance instruite.

 Un terme égyptien pour "basket" hetep est un homonyme d'autres caractéristiques que nous trouvons également à Gobekli Tepe. [Voir Budge, p. 519b] Il peut se référer à «un lieu de paix ou de propitiation», «le sanctuaire d'un dieu», à une «dalle de pierre» (écrite avec un glyphe en forme de piliers Gobekli Tepe) et à Un "outil de gravure, stylet, ciseau". Le terme est formé à partir de la même source phonétique / get / chet qui peut impliquer le concept d'un temple ou d'un sanctuaire dans diverses langues anciennes.

 La symbolisation de la forme et du temple / sanctuaire des images de sac à main se reflète également dans les cultures ultérieures telles que l'Egypte ancienne. Dans son livre Ancient Egypt: Anatomy of a Civilization, Barry Kemp de l'Université de Cambridge en Angleterre discute des attributs d'un type de sanctuaire portable prédynastique appelé un seh qui, à son avis, est devenu le prototype de l'architecture et du symbolisme du temple en Egypte dynastique . [Voir Kemp, pp. 92-93]. Il caractérise le seh comme un premier sanctuaire de «tente», construit à partir de poteaux et de peaux ou de peaux d'animaux. La partie inférieure du sanctuaire était au carré, tout comme une armoire de salle à manger moderne, tandis que les pôles de la partie supérieure étaient tendus sous la forme d'une arche en forme de dôme, créant une étagère couverte. La forme globale est une correspondance pour les figures Gobekli Tepe, et présente une bonne corrélation physique et conceptuelle avec les symboles des sacs à main. Dans son dictionnaire hiéroglyphique égyptien, Sir E.A. Wallace Budge définit un mot sa comme un «sanctuaire ou un sanctuaire dans lequel un dieu ou une déesse était logé» [voir Budge, p. 633b]

Certaines cultures se réfèrent à leur ancien système de symboles et de concepts cosmologiques comme le «système de panier» de la création, une désignation qui pourrait revenir aux formes de panier sculptées. Lorsque l'anthropologue français Marcel Griaule a rencontré un prêtre Dogon nommé Ogotemmeli pour discuter des attributs d'un sanctuaire dogon (une contrepartie d'un stupa bouddhiste) qui sert de symbole définissant leur cosmologie, le professeur aveugle a touché l'intérieur de sa cabane, en recherchant avec Ses mains jusqu'à ce qu'il trouve un panier tissé à utiliser comme support physique pour illustrer les attributs symboliques du sanctuaire

Le symbolisme basé sur le concept de concilier la figure d'un cercle avec celui d'un carré est également au cœur d'une autre architecture de sanctuaires anciens. Nous le voyons dans un cairn à quatre pierres où trois pierres se fixent l'une contre l'autre sous la forme approximative d'un cercle et sont surmontées d'une pierre carrée et plate. Nous le voyons dans le sanctuaire du stupa bouddhiste, où une base ronde est initialement au carré, puis s'élève aux caractéristiques du toit arrondi. Une yourte mongole ou sibérienne porte le même symbolisme qu'un stupa bouddhiste, mais encore sous la forme d'un sanctuaire portatif qui pourrait prendre plusieurs configurations différentes. L'un d'entre eux est un match structurel et symbolique pour un round house Navajo. Un autre, appelé un tepee, est un match pour un tip traditionnel amérindien. Par ordre impérial dans certaines cultures comme le Japon ancien, des objets symboliques qui reflétaient les secrets les plus intimes de la tradition de la création ancienne n'étaient autorisés à être conservés que dans des sanctuaires portables comparables à un seh ou à une yourte, précisément parce que ces sanctuaires facilitaient le besoin de bouger l'artefact rapidement.

 Chacune de ces perspectives sur le symbolisme de ces formes de paniers, telles qu'elles ont été comprises dans l'ancien temps, témoigne de la notion selon laquelle un panier représentait un symbole cosmologique, qui reflétait probablement l'importance des paniers tissés réels dans la vie d'une personne de tous les jours. Dans notre perspective moderne, il est peut-être difficile de se rappeler qu'un panier était, à sa façon, un impact sur le développement technologique de la société moderne. En tant que tel, il est devenu une icône puissante pour les significations qui se rapportent à la cosmologie et à la connaissance.

– Laird Scranton, 2016

About the Author: Laird Scranton is an independent researcher of ancient cosmology and language. His studies in comparative cosmology have served help synchronize aspects of ancient African, Egyptian, Vedic, Chinese, Polynesian and other world cosmologies, and have led to an alternate approach to reading Egyptian hieroglyphic words. His degree is in English from Vassar College.

He became interested in Dogon mythology and symbolism in the early 1990s. He has studied ancient myth, language, and cosmology since 1997 and has been a lecturer at Colgate University. He also appears in John Anthony West’s Magical Egypt DVD series. He lives in Albany, New York. His writings include books and articles published or taught by Colgate University, Temple University and the University of Chicago.

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